Les populations d'animaux sauvages doivent être connectées entres elles pour éviter leur isolement reproductif. Cette connectivité, principalement assurée par des éléments du paysage nommés corridors, est primordiale pour minimiser la perte de diversité génétique qui constitue une menace pour la conservation de la faune.
Exemple de populations d'une espèce qui vit dans des taches d'habitat forestier qui sont soit connectées entre elles par des corridors, soit séparées par des barrières de différentes natures. La présence de barrière peut alors provoquer l’isolement des populations en 3 groupes génétique A, B, et C et menacer la survie des populations isolées (B et C)
Pour préserver la biodiversité, il faut donc être capable:
Autoroutes Chemins de fer Canaux Plaine céréalière Urbanisation
L'identification des barrières repose principalement sur l'analyse de la structure génétique des populations
L'identification des corridors peut se faire à l'aide plusieurs méthodes dont le suivi par GPS des animaux et la pose de pièges photographiques
Depuis 2012, l'URCA-CERFE mène des travaux de recherche visant à évaluer la connectivité forestière en Champagne-Ardenne. Le programme « Corridors » fait suite à une première étude menée de 2012 à 2015 dont l’objectif était d’identifier les ruptures de connexion dans le paysage pour l’habitat forestier chez plusieurs espèces de mammifères terrestres:
Barrières identifiées:
MAIS existence de zones ou de structures qui permettent leur franchissement
Programme "CORRIDORS"
Identifier et caractériser les corridors et les passages à faune effectifs et/ou les zones de passage préférentielles, qui permettent de franchir les espaces ouverts, les autoroutes, les lignes TGV et les canaux de navigation
Suivi GPS
Suivi des déplacements par GPS de martres et de cerfs près des barrières pour caractériser les zones de franchissement